Reforme de l'orthographe

Les rectifications de l’orthographe française sont recommandées, sans être imposées. Nous appliquons les variantes modernes. Pourquoi pas vous ?

 

L’orthographe du français s’est régulièrement modifiée au fil des siècles, sous l’effet de vastes réformes, d’évolution de l’usage ou de légers remaniements. Bien que relevant de cette dernière catégorie, les rectifications orthographiques de 1990, qui ont eu du mal pendant plus d’une décennie à être acceptées et appliquées, ont connu récemment des avancées. En Belgique, en Suisse, des circulaires en cautionnent l’usage dans l’enseignement. Une note québécoise précise que les élèves qui l’utilisent ne peuvent pas être pénalisés dans les examens officiels. En France, les derniers programmes de l’école et du collège font de l’orthographe rectifiée la référence, et aucun élève ne devrait être pénalisé parce qu’il utilise l’une ou l’autre variante.

 

Le Conseil d’Administration de la FIPF a acté par un vote, en avril 2010, que les pages officielles de la plateforme de la FIPF seraient rédigées en orthographe rectifiée, avec un renvoi explicatif. Si la Fédération a pris cette décision, ce n’est pas par pure fantaisie, ni par souci invétéré de changement, mais parce qu’elle voit dans une simplification rationnelle de l’orthographe un objectif démocratique, qui en permettrait un enseignement plus adapté aux élèves les plus démunis.

 

Sur la plateforme collaborative de la FIPF, chaque association aura le choix d’adopter les variantes de l’orthographe traditionnelle ou rectifiée. Une bonne occasion pour le plus grand nombre d’associations de tenter l’aventure !

 

 

Pour connaitre les rectifications orthographiques, trouver des conseils, des ouvrages : 

consultez le site orthographe-recommandee.info

 

et celui de La nouvelle orthographe

 

 

 

 

 

 

Déclaration de la CFLM pour l’application des rectifications orthographiques

 

Partant du constat unanime qu’il est difficile d’enseigner l’orthographe française, nous considérons que cette difficulté vient, entre autres, d’une trop grande difficulté de l’orthographe elle-même.

Pour en faciliter l’enseignement, différents axes peuvent être envisagés, dont certains immédiatement opérationnels :

  • La didactique de l’orthographe, dans ses dimensions grammaticale et lexicale ;

  • La transformation par étapes d’un système compliqué qui ne peut changer que progressivement.

Dans une première étape, nous optons pour l’application et l’enseignement des rectifications orthographiques de 1990 acceptées par l’Académie Française, même si elles sont minimales et laissent largement ouverte une réflexion sur des améliorations possibles dans d’autres zones de l’orthographe.

 

Les Associations de la CFLM réunies le 21 mai 2011