La gagnante du concours «Volcan, objet de science et de littérature» à Paris

Durant le XVIème Congrès de l’Amérique latine et de la Caraïbe de la FIPF au Costa Rica, Madame Rocio Segura, coordinatrice de la section de français du CALUSAC (Centre d'Apprentissage de Langues de l'Université de San Carlos du Guatemala) et professeur de FLE avait remporté le concours  « Volcan, objet de science et de littérature » organisé par l'association CST (Cultures, Sciences et Territoires) et la FIPF et  gagné un voyage en France.

Rocio est arrivée à Paris le samedi 19 juillet, nous l’avons rencontrée la semaine dernière, dans le Quartier Latin.

-          Te souviens-tu comment tu as découvert le concours ?

-           C’était dans le cadre des SEDIFRALE au Costa Rica. J'y étais donc venue en tant que prof du français du Guatemala. J'assistais à une réunion de la COPALC lorsque tu es venue nous présenter le concours et je me suis dit : « Tiens, c'est intéressant » et c'est comme ça que le vendredi en fin de matinée, je suis allée sur le stand de la FIPF, j'ai pris mon temps pour remplir le bulletin et je l'ai déposé dans l'urne.

-          Quand as-tu su que c'était toi la gagnante du concours ? Comment as-tu réagi ?

-          Je n'étais pas présente au tirage au sort. C'est donc au moment de la cérémonie de clôture, j'étais assise avec une collègue panaméenne lorsqu'on a annoncé le nom du gagnant et là j'ai senti un trou dans le ventre. Je n'en revenais pas et même maintenant, je n'en reviens pas. C'était comme un rêve.

-          Qu'est-ce que tu ressens maintenant que tu es ici et qu'as-tu envie de faire à Paris ?

-          Je suis absolument heureuse, depuis que je suis arrivée mais aussi durant toute la préparation avec José Ortega (président de l'association CST, ndlr) qui a été pour moi plus qu'un organisateur, un guide et un ami et que je remercie vivement. Je voyage depuis le lendemain de l'annonce du prix. Je souhaite profiter au maximum de ce que je n'ai pas dans ma ville et mon pays faire découvrir la France et Paris à ma fille, Valentina. Le programme ? Les Invalides, Orsay et Le Louvre, La Villette...

Je voudrais dire, pour finir, que c'est ce genre d'actions qui devraient être entreprises et multipliées. Cela fait vraiment du bien dans le sens où nous nous sentons reconnus en tant que professeur. Être là, c'est aussi une reconnaissance après 27 ans de travail, d'enseignement de la langue et de la culture française. Quant au concours lui-même et le fait d'avoir relié langue française et science, j'ai trouvé ça génial, c'était une très bonne idée. Je vous encourage donc à renouveler l'expérience et à le faire avec beaucoup plus de profs.