Le Congrès mondial de Nabeul approche : le billet du Président de la FIPF

Chères et chers Collègues,

Chères et chers Ami/e/s de la FIPF

Le Congrès mondial de Nabeul approche. C’est donc le moment de faire le bilan du travail réalisé au cours des presque quatre années écoulées, depuis le congrès mondial de Liège.

J’aimerais avant tout dire ma profonde reconnaissance à toutes et à tous les membres du Bureau Exécutif, à toutes et à tous les président/e/s des commissions, à toutes et à tous les responsables des associations nationales, à toutes et à tous les représentants des institutions partenaires, pour le fructueux travail que nous avons pu mener ensemble, et dire aussi l’honneur que cela a représenté pour moi d’être à la tête d’une équipe aussi compétente et dynamique.

Forts de l’héritage que nous ont confié les précédents responsables de la FIPF, nous avons effectué au cours de cette présidence plusieurs changements significatifs pour optimiser son fonctionnement et surtout l’adapter aux exigences actuelles d’un organisme international crédible et performant au service des professeurs de français sur le terrain. 

On peut résumer les principales innovations en cinq points :

Nous avons d’abord tenu à professionnaliser davantage la gestion de la FIPF en établissant, entre autres, un plan stratégique, une charte associative, des rapports d’activités annuels, des calendriers des activités, des conventions pour les congrès...

Nous avons ensuite veillé à renouveler l’image de la FIPF, à commencer par son logo et son site internet, et à développer la communication aussi bien vis-à-vis du monde extérieur qu’avec nos commissions et associations.

Nous avons également voulu intensifier nos échanges et nos collaborations avec nos partenaires fidèles, institutionnels et autres, tout en en recherchant de nouveaux dans l’ensemble de la francophonie et dans différents domaines.

Nous avons aussi commencé à réorienter notre politique vers des objectifs plus stratégiques, des méthodes plus dynamiques, des formations plus pratiques afin de mieux soutenir le travail des associations.

Comme cela n’avait jamais été le cas auparavant, nous avons tenu à travailler en équipe avec les membres des bureaux exécutifs restreint et élargi (concertations régulières, enquêtes et sondages, groupes de travail, chargés de projet…), et à encourager l’implication de toutes les commissions. 

En plus de ces changements et en plus des congrès très réussis (à Kyoto, à Bogota, à Agadir, à Dakar, à Athènes, et bientôt à Nabeul), on se souviendra en particulier de la célébration du cinquantième anniversaire de la FIPF et, après notre rencontre avec le Président Macron, de l’organisation de la première Journée Internationale des Professeurs de Français en novembre dernier.

Si on peut donc se réjouir de ce qui a été possible d’entreprendre au cours de ces années, il faut aussi reconnaître que ce qui reste à faire n’est pas moins important. En effet, deux objectifs vitaux doivent devenir réellement prioritaires dès aujourd’hui et pour l’avenir.

Premièrement, il est urgent que la FIPF change de modèle de financement et de fonctionnement pour assurer à la fois sa survie et son indépendance, et qu’elle trouve un juste équilibre entre les projets dont elle se charge, en interaction avec ses associations et partenaires, et les ressources – humaines, principalement – qu’elle doit se donner, sur fonds propres ou privés, pour pouvoir tenir son rôle. 

Deuxièmement, il est aussi impératif que la FIPF actualise et adapte les relations et les services qu’elle propose aux différents types d’associations de professeurs de français dans le monde, notamment à destination des jeunes enseignant/e/s pour qu’elles/ils prennent bientôt le relais. Il convient enfin que la FIPF parvienne à susciter davantage de collaborations entre les associations du monde, plus précisément entre celles qui sont favorisées et celles qui le sont moins. 

Je suis convaincu que la FIPF pourra relever ces deux défis majeurs au cours des prochaines années pourvu qu’elle reste aussi énergique, créative et solidaire qu’elle l’a été au cours des cinquante dernières années, et pourvu que les responsables qui seront élus à Nabeul soient rigoureux, entreprenants et efficaces. 

En vous remerciant encore, chères et chers Collègues, chères et chers Ami/e/s, pour tout ce que vous faites pour la FIPF qui ne serait rien sans vous, et aussi pour l’aide et la confiance que vous m’avez accordées au cours de ces dernières années, je vous adresse mes salutations les plus confraternelles.