Table ronde de la FIPF - Enseigner, ça s’apprend

Durant le premier jour du 5è Congrès de la CMA, a eu lieu une table ronde intitulée Enseigner, ça s’apprend qui fait l’état des lieux actuels des jeunes enseignants qui éprouvent souvent des difficultés pour rester dans le métier.

 Dans cette table ronde animée par Mme Doina Spita, Vice-présidente de la FIPF et coordinatrice du projet FIPF de soutien aux jeunes enseignants « de » et « en » français, ont pris la parole :

-       Mme Cynthia EID, Présidente de la FIPF pour mentionner les difficultés vécues par la précarité du métier, l’insuffisance d’insertion professionnelle, de manque de développement durable et l’isolement des enseignants de français novices.

-       Mme Leila Ben Sassi, responsable du dispositif « jeunes enseignants » en Tunisie, a mentionné les travaux effectués actuellement en Tunisie auprès de 13 mentors à la retraite pour venir en aide à des jeunes enseignants. Un travail en ligne a précédé la formation en présentiel qui a eu lieu à la marge du Vè Congrès du monde arabe.  

-       M. François Muller, consultant en formation et formateur pédagogique du dispositif « Mentors des jeunes enseignants ».

-       M. Henri Houssemaine, Professeur pour le collège et le lycée (et responsable du dispositif dans les pays scandinaves). Il a témoigné de l’importance de ce projet pour les enseignants de la région pour éviter la solitude des jeunes enseignants.

 

Des témoignages des associations de professeurs de français « mentors » et « jeunes enseignants » de Roumanie et du Bénin ont montré la force du projet sur le terrain dans leurs pays respectifs. Mme Irina Cosovanu, présidente de l’Association roumaine des professeurs francophones ainsi que la vice-présidente, Mme Mihaela Postelnicu, ont présenté le fonctionnement du réseau des 42 mentors roumains formés dans le cadre du projet et qui, avec les 62 jeunes enseignants accompagnés, constitue une véritable communauté nationale de développement professionnel.

 

M. Anicet Megnigbeto, Secrétaire général de l'Association béninoise des professeurs de français, a témoigné, avec deux de ses collègues mentors, de l’importance du Centre d'incubation pour les professeurs de français créé au Bénin, de son rôle de vecteur de changement en faveur de la qualité de l'enseignement à travers les échanges entre les 17 mentors formés et les plus de 60 mentorés, à distance ou en présentiel. 

Les participants à la table ronde ont tous parlé de l’appartenance à une structure associative comme étant une condition de grande importance à la réussite dans la carrière enseignante.